MAI 2023 : LES EPISODES ORAGEUX ONT AMÉLIORÉ MOMENTANÉMENT LA SITUATION SUR LA PARTIE SUD DU BASSIN, MAIS LA SÉCHERESSE PERSISTE ET S’INTENSIFIE DANS LE NORD ET SUR LE LITTORAL

Cumul des précipitations mai 2023

La Bourgogne-Franche-Comté a bénéficié d’un temps quasi estival, avec peu de précipitations, contribuant à l’assèchement des sols. Sur le reste du bassin, de nombreux orages ont permis de ré-humidifier les sols et de favoriser la croissance des végétaux. Les précipitations sur la région PACA sont même excédentaires de 40%. En Rhône-Alpes et en Occitanie, les cumuls de précipitations sont cependant très contrastés et restent déficitaires sur l’axe Rhône-Saône et le littoral.

Les retenues des Alpes, particulièrement celles des Alpes du Sud, ont été bien rechargées par les orages répétés et atteignent désormais leur cote touristique. En Occitanie et dans le Massif Central, le remplissage des barrages s’est aussi nettement amélioré.

Les débits des cours d’eau sont quasiment tous à la baisse, à l’exception de ceux des Alpes iséroises et des reliefs provençaux. Sur une grande partie du bassin, les débits restent donc faibles, voire très faibles pour les cours d’eau côtiers.

En Bourgogne-Franche-Comté, les nappes, qui restaient à un niveau quasi-normal, commencent à baisser. Les nappes des Alpes du Nord ont vu leur niveau s’élever légèrement mais les nappes inertielles restent à des niveaux bas. La baisse est généralisée du Val de Saône à l’embouchure du Rhône, avec des niveaux déjà bas à très bas. Seules quelques nappes de PACA ont vu leur niveau se stabiliser. La majorité des nappes du pourtour méditerranéen sont à des niveaux bas à très bas, voire historiquement bas dans le Roussillon.

1. Point météorologique: précipitations et manteau neigeux

Pluviométrie

Sur la partie nord du bassin, les précipitations accusent un déficit de 25%, ce qui fait de mai 2023 le 20ème mois de mai le plus sec depuis le début des mesures en 1959.

Le déficit est marqué du sud des Vosges jusqu'en Haute-Savoie et varie entre 30% et 70 % par rapport à la normale 1991/2020. Ainsi, le sud de la Haute-Marne recueille 36,3 mm pour un déficit de 56 % et le nord du Lac d’Annecy cumule 37,9 mm, soit un déficit de 65%. Les moyennes des températures sont restées 3 degrés au-dessus des normes en Savoie et Haute-Savoie. Seuls quelques orages, parfois violents, ont donné des pluies de forte intensité sur le Doubs et de l'est de la Côte d'Or à l'ouest de la Haute-Saône. La vallée de la Saône et le sud de la vallée du Rhône sont par endroits fortement déficitaires avec seulement 25 à 50 % de la normale. Sur le reste des reliefs alpins, ainsi que dans les Monts d'Ardèche et les contreforts de la Drôme, l'excédent atteint régulièrement 10 à 50%.

Pour la première fois de l'année, le mois a été excédentaire de 40% en précipitations à l'échelle de la région PACA. De nombreux orages ont en effet régulièrement éclaté le long du Verdon et dans les Préalpes jusqu'au pays d'Aix et l'est du Vaucluse. Ils ont atteint plus rarement les plaines jusqu'à la vallée du Rhône et le littoral. Avec ces orages fréquents, les températures sont restées relativement proche des normales. Dans l'intérieur des terres, une légère anomalie négative de température a même  pu être constatée. Les précipitations sont donc excédentaires dans le Var, l'est des Bouches-du-Rhône, l'arrière-pays niçois, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence, avec des excédents de +50 à +150 %. Ailleurs en plaine, les cumuls sont plus hétérogènes en raison des orages isolés. Sur le littoral, ils sont en moyenne proches des normales, voire légèrement déficitaires, jusqu'à -30 %.

Les orages ont apporté des précipitations très hétérogènes en Occitanie. Les reliefs du Massif central ont bénéficié de précipitations assez copieuses alors que les plaines du Roussillon, le littoral de l'Aude et de l'ouest de l'Hérault ont été peu concernés par ces pluies orageuses, avec un déficit de -20 à -50 %. Entre 20 et 50 mm ont été relevés sur la Camargue et sur le littoral de Béziers au Roussillon. Côté températures, une anomalie positive de +1°C est observée sur le littoral du Golfe du Lion.

 

 
Cumul des précipitations mai 2023
Rapport à la normale 1991/2020 des précipitations mai 2023

 

Les précipitations agrégées sur le nord du bassin de septembre 2022 à mai 2023 sont de 818,9 mm (normale : 923,6 mm) ce qui correspond à un déficit de 11 %. Cette période se place pour l’heure au 18ème rang des cumuls les plus faibles.

En dehors des Alpes, dont l’excédent s'échelonne entre 10 et 25 %, le nord du bassin connaît généralement un déficit de 10 à 25 %, et de façon plus localisée un déficit qui peut atteindre 50 % en Ardèche.

Sur le sud du bassin, les cumuls de mai n'ont pas rattrapé le déficit observé depuis septembre 2022. On note toujours un déficit en plaine de l'ordre de 25 à 50 %, localement plus de 50 % du Roussillon à l'ouest de l'Hérault et sur la Côte d'Azur. Dans l'ouest audois, sur le Alpes, le Massif central et sur la moyenne vallée du Rhône, le déficit est moins marqué, de l'ordre de 10 à 25%.

 

Précipitations efficaces

Du nord du bassin jusqu’en Bresse, les précipitations restent inférieures à l’évapotranspiration et le cumul des pluies efficaces est souvent compris entre -25 et -50 mm et plus localement jusqu'à -75 mm en Bresse, et à l’Ouest de la Côte d’Or. Le long du couloir Rhône-Saône, les pluies efficaces restent comprises entre 0 et -25 mm en plaine. Le relief voit des précipitations plus efficaces, à hauteur de 50/75 mm sur le plateau ardéchois et sur les Alpes, où localement 100 mm sont calculés.

Dans la partie sud du bassin, les précipitations efficaces se situent en plaine entre 0 et 50 mm et sur le relief entre 50 et 150 mm, notamment le long du Verdon. Elles se révèlent négatives, de 0 à -25 mm, vers la Côte d'Azur, en Camargue et localement sur la plaine du Roussillon et le littoral du Languedoc.

Le déficit de précipitations efficaces depuis septembre 2022 est généralement compris entre 25 % et 50 % sur la partie nord du bassin. Il descend localement jusqu'à 75 % sur l’Ardèche et le Lyonnais, tandis que sur les Alpes, l’excédent est proche de 10 à 25 %.

Les précipitations efficaces sont anormalement faibles depuis septembre 2022, avec un déficit entre 25 et 75 % sur la partie sud du bassin. Le déficit le plus marqué s'étend du Roussillon à la Camargue et vers la Côte d'Azur. On observe en plaine littorale un cumul de 0 à 50 mm du Roussillon à la Camargue, 50 à 200 mm en plaine et 200 à 500 mm sur le relief.

 

Cumul de pluies efficaces mai 2023
Cumul de pluies efficaces de septembre 2022 à mai 2023

 

Enneigement

En Auvergne, il n’y avait plus de neige au sol en montagne fin avril, et il n’a pas neigé en mai.

Sur les Alpes, l’équivalent en eau du manteau neigeux a poursuivi sa baisse, tout en restant entre la médiane et le 4ème quintile. Il est de l’ordre de 100 mm au 1er juin. La couche de neige ne se maintient qu’au-dessus de 2000/2500 m : 109 cm à 2365 m aux Aiguilles Rouges (74), 183 cm à 2741 m à Bonneval (73) et 252 cm à 2970 m aux Ecrins (38).

Au 1er juin, l’équivalent en eau du manteau neigeux est déficitaire de plus de 50 % sur une grande partie des Alpes. Le déficit dépasse localement 75 % du centre de la Haute-Savoie au sud de l’Isère et aux Alpes-Maritimes. Il reste localement excédentaire de 10 à 50 % sur le relief savoyard. Il dépasse une fois et demie la normale sur l’est des Hautes-Alpes, dans le massif du Queyras.

La saison de fonte va donc se poursuivre à partir d’un stock au niveau des médianes historiques.

 

Equivalent en eau du manteau neigeux Alpes du Nord
Equivalent en eau du manteau neigeux Alpes du Sud
Equivalent en eau du manteau neigeux Pyrénées

 

2. Situation des milieux aquatiques et de leurs habitats

Sur certaines stations, les précipitations ont rendu les écoulements plus favorables et plus conformes aux normales de saison (Sud-Est de la région). La situation reste cependant fragile et une dégradation rapide est à craindre dès l’arrivée de conditions météo estivales, surtout sur le couloir rhodanien et la haute Provence.

Le bilan des écoulements :

  • 10 stations en assec (2,5%), essentiellement sur des secteurs déjà fragilisés en 2022 qui ont peu bénéficié des pluies printanières. Principalement situées sur un axe Rhone-Saone.
  •  1 seule en écoulement non visible
  •  24 stations en écoulement faible (6%)
  •  320 stations en écoulement acceptable (83%)

Remarques sur les stations en écoulement faible :

  • en Ardèche les BV de la Ligne, la Nègue et le Gagnaire sont particulièrement faibles.
  • Pour la Drôme ce sont les bassins Roubion-Jabron et Tessone qui sont les plus préoccupants.

Dans la Drôme, la Grande Veuze et la Joyeuse sont en assec, ce qui est une première pour la campagne usuelle de mai. Ces assecs étaient déjà présents lors des campagnes complémentaires de mars et avril

Dans la majorité des départements, les campagnes ont débuté de manière anticipée en mars. On observe une baisse constante de l’indice dans l’Ain (9.84>9.69>9.22) et le maintien depuis 3 mois d’un indice déjà déficitaire dans la Drôme, l’Isère et le Rhône.

Une légère tendance à la dégradation (jaune plus foncé) est notable sur les départements du pourtour méditerranéen : les Pyrénées-Orientales, l’Aude, l’Hérault, le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes.

Les deux départements apparaissant comme être les plus impactés (couleur orange) sont l’Hérault et les Alpes-Maritimes.

 

Réseau ONDE situation au 28 mai 2023

 

3. Situation des retenues d’eau

Les retenues de Bourgogne-Franche-Comté se maintiennent à un niveau conforme aux normales de saison. Au 1er juin, le taux de remplissage de la retenue de Vouglans augmente, passant de 73% début mai à 84%.

Dans les Alpes du Nord, en Isère, le Chambon est rempli à 61%, le Grand-Maison à 80%, le Monteynard à 87% et le Sautet à 85%. En Savoie, le taux de remplissage du barrage de Bissorte est de 34%, le Mont-Cenis de 32%, le Roselend de 77% et celui de Tignes à 46%. Les retenues de Mont Cenis et Super Bissorte ont un faible taux, mais cela correspond à la normale de leur trajectoire de remplissage.

Dans le Massif Central, les retenues du Chassezac enregistrent un taux de remplissage de 63 % (contre 56,43 % le mois dernier) et celles de Montpezat de 65%.

Dans les Alpes du Sud, le mois de mai a été marqué par des précipitations globalement excédentaires. On a notamment relevé une pluviométrie à 187% de la normale pour le bassin versant entre Serre-Ponçon et Cadarache. Le Verdon a enregistré une pluviométrie à 150% de la normale à Castillon et 190% sur le bassin versant Castillon Sainte-Croix.

La retenue de Serre-Ponçon, qui avait enregistré un point bas en février et avait connu une inflexion au mois d’avril, a depuis connu une forte dynamique de remplissage, avec une hausse de près de 13 mètres en 1 mois, se situant actuellement à 775,1 m NGF. La retenue de Castillon, a atteint son niveau de remplissage estival. La cote est actuellement à 878,3 m NGF. Pour ce qui concerne la retenue de Sainte-Croix, la situation s’améliore également sous l’effet des précipitations, avec un niveau de remplissage actuel de 472,2 m NGF. La cote touristique est d’ores et déjà atteinte. Le risque de déstockage anticipé de la réserve agricole de Serre-Ponçon est d’ores et déjà écarté

La ressource en eau est insuffisante sur certains tronçons du canal de Bourgogne et du canal du Midi, limitant le mouillage et obligeant à des regroupements de bateaux pour le passage des écluses.

 

Remplissage des retenues d'eau fin mai 2023

 

4. Hydrologie : cours d’eau, hydraulicité, fleuve Rhône

En Bourgogne-Franche-Comté, tous les débits sont à la baisse, plus fortement sur l’ensemble de l’axe Saône.

En Rhône-Alpes, les orages ont impacté positivement la plupart des cours d’eau, mais les débits restent bas. Seuls les débits de quelques cours d’eau alpins et du département de la Loire se maintiennent proches de la moyenne. En Drôme-Ardèche, les débits chutent.

À part sur la Durance amont, où les VCN3 sont qualifiés « d’humide » et s’approchent de la normale, ceux du reste de la région PACA sont tous qualifiés de « sec », avec des périodes de retour élevées (parfois jusqu’à 20 ou 50 ans), montrant une situation exceptionnellement basse. Les cours d’eau qui étaient en assec fait avril proche du littoral, sont restés en assec pendant ce mois de mai.

En Occitanie, seuls les cours d’eau des Pyrénées ont vu leurs débits s’améliorer légèrement. Sur tout le reste de la région, y compris le Massif Central, les cours d'eau conservent des débits faibles à très faibles, ce qui laisse présager des assecs précoces.

 

Suivi hydrologique des principaux cours d'eau mai 2023
Suivi hydrologique des principaux cours d'eau VCN 3 mai 2023

 

Fleuve Rhône : L'hydraulicité du mois de mai 2023 est en-dessous de la moyenne annuelle sur les cinq stations du Rhône et celle de la Saône. La station de Beaucaire se positionne ainsi au 14ème rang des débits mensuels moyens de mai les plus bas sur les 104 dernières années.

5. Humidité des sols

En Bourgogne-Franche-Comté, l’humidité des sols s’est maintenue au niveau des normales de saison. L’ensoleillement, la douceur des températures et un vent continu ont cependant asséché rapidement les sols en plaine, en toute fin de mois.

En Rhône-Alpes, les sols sont relativement humides sur les Alpes et très humides sur le sud de l’Isère. Mais des secteurs restent déficitaires, jusqu’à 40 % sur la Bresse et le couloir rhodanien.

En PACA, les précipitations régulières ont  permis de retrouver une humidité des sols proche des normales sur l'intérieur de la Provence. Les sols sont même excédentaires de 10 à 30 % localement du nord du Var aux Hautes-Alpes. Les pluies ont toutefois été insuffisantes pour faire remonter suffisamment les indicateurs en basse vallée du Rhône et sur le littoral, qui restent déficitaires. Le déficit atteint même 50 à 90 % sur le sud-ouest des Bouches-du-Rhône.

En Occitanie, grâce aux perturbations orageuses, l’indice d’humidité des sols n’affiche plus des valeurs proches des records sur l’Aude et l’Hérault, sans toutefois retrouver un niveau médian. On observe encore localement un déficit de 30 à parfois 50 % dans l’Hérault. Le déficit atteint 50 à 90 % sur l’est de l’Aude. Sur les Pyrénées-Orientales, l’indice d’humidité des sols superficiels affiche des records bas quasi ininterrompus depuis le 22  décembre 2022. Ces valeurs sont proches de celles habituellement observées début juillet.

 

Indice humidité des sols au 1er juin 2023
Ecart pondéré à la normale Indice humidité des sols au 1er juin 2023

6. Situation des nappes d'eaux souterraines

En Franche-Comté, les nappes sont toutes en baisse, à l'exception de la nappe des Alluvions profondes de la Tille qui reste stable. Les nappes restent toutefois à des niveaux moyens à modérément haut. En Bourgogne, les nappes évoluent toujours très peu et restent stables. Les nappes profondes ayant un comportement hydrodynamique très inertiel, les niveaux restent bas à très bas.

En Rhône-Alpes, les niveaux des nappes du couloir Rhône-Saône sont préoccupants, de bas à très bas. Des minima historiques sont observés sur des nappes du Dijonnais, de la Bresse, de la Dombes, de l’Est-Lyonnais et du Dauphiné. Le massif du Bugey fait un peu exception, avec des niveaux moyens à modérément bas. Les nappes du Pays de Gex sont en hausse ou se stabilisent. Dans la vallée de l’Isère, les niveaux se stabilisent et restent supérieurs à la moyenne. Dans le sud de la Drôme, la situation se dégrade fortement, avec des niveaux bas à très bas. Les nappes karstiques n’ont bénéficié que de très faibles crues.

En PACA, les nappes alluviales de la haute Durance et, dans une moindre mesure, du Drac amont, sont les seules qui aient connu un épisode de crue durant le mois de mai. Les niveaux sont plutôt nettement au-dessous des niveaux moyens statistiques. La nappe du Buëch conserve des niveaux "modérément hauts". Les nappes réactives sont généralement en baisse.

Sur le pourtour méditerranéen, les pluies ont principalement permis d’humidifier les sols et d’alimenter la végétation. Elles ont rarement réussi à s’infiltrer en profondeur et sont restées peu efficaces pour les nappes. Les nappes alluviales côtières et des calcaires karstifiés de Provence et de Côte d’Azur enregistrent des niveaux très bas, voire localement historiquement bas. Les nappes alluviales de Vaucluse ont globalement baissé de 20 à 30 cm entre le début et la fin du mois, tandis que la nappe du Miocène du Comtat est demeurée stable. Ces niveaux sont similaires à ceux de mai 2022. La nappe du Rhône connait une tendance à la baisse durant le mois, à l'exception du secteur d'Avignon, qui montre une montée de la piézométrie de 10 à 20 cm au long du mois.

En contexte de précipitations significatives sur le département du Gard et plus faible sur l’Hérault au mois de mai, les évolutions piézométriques des aquifères karstiques sont dans l’ensemble en baisse. Les situations atteignent des niveaux bas à très bas sur les alluvions de l’Aude, de l’Orb et de l’Hérault. Les précipitations significatives sur l’Aude au mois de mai ont tout de même conduit à une augmentation des niveaux piézométriques, passant de 10 ans secs à 5 ans secs.  La situation des nappes de l’ensemble plio-quaternaire du Roussillon est actuellement extrêmement dégradée. L’atteinte de tels niveaux sur autant de points de suivi est inédite depuis l’instauration des niveaux de référence de gestion des nappes. Le risque d’intrusion saline est fort. Au 1er juin, la quasi-totalité de la masse d’eau est placée en « crise », un seul secteur restant en « alerte renforcée ».

 

Situation des ressources souterraines fin mai 2023

 

7. Mesures d'anticipation et de restriction des usages de l'eau

Au 1er juin 2023, 19 départements et 5 zones interdépartementales ont adopté des mesures de restrictions de l'usage de l'eau : 

Vigilance : la Saône-et-Loire, l'Ain, la Savoie, le Rhône, l'Isère, l’ACi Est Lyonnais, le Rhône, l'Ardèche, la Drôme, l'ACI Bièvre-Liers-Valloire, les Alpes de Haute-Provence, les Hautes-Alpes, le Var, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, l’Aude, le Gard, la Lozère, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales.

Alerte : la Haute-Saône, l'Axe Saône, la Drôme, l'Isère, l'Ardèche, l'ACI Bièvre-Liers-Valloire, l’ACi Galaure Drôme des Collines, les Alpes de Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var, le Vaucluse, le Gard, l’Hérault et l'ACi du Lez provençal-Lauzon, de l'AEygues et de l'Ouvèze Provençale.

Alerte renforcée : l'Ain, la Drôme, l’ACi Galaure Drôme des Collines, l'ACi du Lez provençal-Lauzon, de l'AEygues et de l'Ouvèze Provençale, les Alpes de Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, le Var, l’Aude, le Vaucluse, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales.

Crise : les Bouches-du-Rhône, le Var, le Gard, l’Aude et les Pyrénées-Orientales.

L'Ain, la Savoie et les Pyrénées-Orientales sont en restriction depuis 2022.

 

Restrictions spécifiques aux eaux superficielles
au 1er mai 2023

carte des restrictions eaux superficielles 1er mai 2023

Restrictions spécifiques aux eaux souterraines
au 1er mai 2023

carte des restrictions eaux souterraines 1er mai 2023

Restrictions spécifiques aux eaux superficielles 

au 1er juin 2023

Restrictions eaux de surface 1er juin 2023

Restrictions spécifiques aux eaux souterraines 

au 1er juin 2023

Restrictions eaux souterraines 1er juin 2023

Site PROPLUVIA, les restrictions d'eau

Légende Propluvia

 

Publié le 24/10/2023