La situation pluviométrique est meilleure qu’en 2019 à la même époque.
Les précipitations de la première quinzaine de juin profitent aux cours d’eau notamment à ceux de PACA et de Bourgogne-Franche-Comté (BFC) : par rapport au mois dernier, la part des rivières à débit fort à très fort de la région PACA augmente de 20 % pour atteindre 41 % et, en miroir, celle des cours d’eau à débit faible à très faible de BFC diminue de 20 %, portant à 67 % le taux des rivières dont le débit est peu élevé. En revanche, pas de réelle évolution observée en Auvergne-Rhône-Alpes (ARA) et en Occitanie dont 57 % des cours d’eau ont un débit faible à très faible en ARA et 15 % en Occitanie. En juin, 46 % des cours d’eau du bassin présentent un débit modérément bas à très bas et 30 % un débit modérément haut à très haut (15 % ont un débit proche de la moyenne).
Le débit du Rhône est inférieur à la moyenne sur toutes les stations tout comme celui de la Saône à la station de Couzon.
Comme au mois de mai, en juin, l’ensemble des retenues présentent un bon taux de remplissage supérieur à 70 % excepté celle de Chazilly (0%) vidangé pour la réalisation de travaux de confortement.
La situation des nappes évolue peu par rapport à mai. A l’échelle du bassin, la tendance globale de l’évolution du niveau des nappes est à la baisse : 59 % des stations affichent cette tendance en juin, soit +25 % par rapport à mai. Les situations les plus favorables se rencontrent au sud, avec des niveaux hauts à très hauts par rapport aux mois de juin des années antérieures comme les nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon et les nappes alluviales de la côte d’Azur. Les nappes, en situation moins favorable, qui nécessitent une surveillance renforcée sont celles des alluvions et cailloutis de Bourgogne et les nappes des alluvions et corridors fluvio-glaciaires du Rhône amont et moyen des nappes du socle et du volcanisme de l’est du Massif Central.