Le déficit de précipitations du mois d’avril affecte les débits des cours d’eau des régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté ainsi que, dans une moindre mesure, ceux de la région Provence Alpes Côte d’Azur : en avril, la proportion des cours d’eau à débit faible à très faible augmente respectivement pour atteindre 89 %, 88 % et 79 %. Quatre assecs ont déjà été enregistrés en région BFC sur la Seille, la Lison et la Saône. Les données relatives aux cours d’eau de la région Occitanie n’ont pas pu être transmises.
Le débit du Rhône est inférieur à la moyenne sur toutes les stations tout comme celui de la Saône à la station de Couzon.
Fortement impactées par trois hivers successifs en déficit pluviométrique, la situation se dégrade sur les nappes des alluvions, cailloutis et couloirs fluvio-glaciaires de Bourgogne, du Rhône amont et du Rhône moyen en région Auvergne-Rhône-Alpes (13 nappes) et dans une moindre mesure en Occitanie (7 nappes), et en Bougogne-Franche-Comté (6 nappes). Certains secteurs atteignent des niveaux très bas.
Au 10 mai, neuf départements ont pris des mesures de limitation des usages de l’eau au niveau d’alerte dans l’Ain, l’Isère, le Rhône, l’Ardèche, les Pyrénées-Orientales et la Saône-et-Loire et la vigilance rappelée dans la Drôme, le Jura et la Loire.
Les fortes précipitations de début mai pourraient permettre de soulager la situation de tension enregistrée sur certains cours d’eau, à certaines nappes réactives d’enregistrer des hausses de niveaux et un ralentissement de la vidange des nappes interstitielles.